Par Phil Gordon
Lorsque je pense à mes actions après le flop ou le tournant, je regarde la « texture » du board - i.e., quelles cartes sont en jeu et comment elles interagissent entre elles et avec les cartes de départ que mon adversaire peut avoir. Cela m'indique combien je dois miser.
Ma mise standard sur le post-flop varie d'un tiers du pot à 100% du pot. La texture du board m'indique la taille de cette mise. Elle est aussi dictée par les quatre facteurs suivants:
Si j'ai une main de force moyenne comparée à celles de mes adversaires, je vais miser environ 2/3 du pot. Je veux que mes adversaires se couchent avec des mains qui pourraient me battre et call avec des mains qui seront battues.
Si j'ai une main faible et que je veux miser, je vais miser du pot. Je veux que mes adversaires couchent des mains qui pourraient être meilleures que la mienne.
Si ma main a peu de chance de s'améliorer, disons quelque chose comme 15% ou 20% du temps, je serai plus apte à miser 2/3 du pot.
Si ma main a plus de chances de s'améliorer (environ 34% du temps ou plus)je miserai quelque chose comme ½ du pot.
Si je crois que mon adversaire a frappé une paire et que je crois que j'ai une meilleure main que lui, je vais être tenté de miser 2/3 du pot.
Si je crois que mon adversaire peut avoir floppé 2 paires ou mieux et que je crois que j'ai la meilleure main, je vais miser la taille du pot. Et si je crois que je n'ai pas la meilleure main, je ne miserai pas.
Si je pense que mon adversaire a une solide draw et que je n'ai pas la meilleure main, je ne miserai quasiment jamais.
Lorsque les quatre recommandations m'amènent à tirer deux conclusions contradictoires sur la taille de ma mise, je vais généralement faire une moyenne et miser de ce montant.
Avec le temps, vous développerez un meilleur sens pour analyser les « textures » des différents boards , et vous aurez aussi meilleure intuition sur le montant à miser; cela deviendra presque un automatisme. Après ça, vous pourrez consacrer plus de temps à étudier et à observer vos adversaires.
Lorsque je pense à mes actions après le flop ou le tournant, je regarde la « texture » du board - i.e., quelles cartes sont en jeu et comment elles interagissent entre elles et avec les cartes de départ que mon adversaire peut avoir. Cela m'indique combien je dois miser.
Ma mise standard sur le post-flop varie d'un tiers du pot à 100% du pot. La texture du board m'indique la taille de cette mise. Elle est aussi dictée par les quatre facteurs suivants:
01 Comment forte est ma main comparée aux mains que mes adversaires peuvent détenir?
Si j'ai une main plus forte que ce que mes adversaires peuvent avoir, je vais miser plus faiblement, soit environ 1/3 du pot. Je veux que mes adversaires call.Si j'ai une main de force moyenne comparée à celles de mes adversaires, je vais miser environ 2/3 du pot. Je veux que mes adversaires se couchent avec des mains qui pourraient me battre et call avec des mains qui seront battues.
Si j'ai une main faible et que je veux miser, je vais miser du pot. Je veux que mes adversaires couchent des mains qui pourraient être meilleures que la mienne.
02 Est-ce que ma main a des chances de s'améliorer?
Si ma main n'a aucune chance de s'améliorer, je vais miser plus que 2/3 du pot. Je veux prendre le pot tout de suite.Si ma main a peu de chance de s'améliorer, disons quelque chose comme 15% ou 20% du temps, je serai plus apte à miser 2/3 du pot.
Si ma main a plus de chances de s'améliorer (environ 34% du temps ou plus)je miserai quelque chose comme ½ du pot.
03 Quelles sont les chances que mon adversaire ait frappé le flop et qu'il ait une paire ou mieux?
Si je crois que mon adversaire n'a pas frappé le flop et que j'ai top paire ou mieux, je vais miser 1/3 du pot.Si je crois que mon adversaire a frappé une paire et que je crois que j'ai une meilleure main que lui, je vais être tenté de miser 2/3 du pot.
Si je crois que mon adversaire peut avoir floppé 2 paires ou mieux et que je crois que j'ai la meilleure main, je vais miser la taille du pot. Et si je crois que je n'ai pas la meilleure main, je ne miserai pas.
04 Quelles sont les chances que mon adversaire ait une draw (une draw à la meilleure main possible selon le flop, comme une draw à la straight ou à la flush).
Si je pense que mon adversaire a une solide draw mais que j'ai la meilleure main, je vais miser la taille du pot.Si je pense que mon adversaire a une solide draw et que je n'ai pas la meilleure main, je ne miserai quasiment jamais.
Lorsque les quatre recommandations m'amènent à tirer deux conclusions contradictoires sur la taille de ma mise, je vais généralement faire une moyenne et miser de ce montant.
Avec le temps, vous développerez un meilleur sens pour analyser les « textures » des différents boards , et vous aurez aussi meilleure intuition sur le montant à miser; cela deviendra presque un automatisme. Après ça, vous pourrez consacrer plus de temps à étudier et à observer vos adversaires.
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