Les paris sportifs sur le hockey sont très populaires au Québec. Après tout, le hockey est une religion pour plusieurs gens d’ici. Il va donc de soi que certains parieurs désirent mettre à profit leurs connaissances sur ce sport.  Bien que certains parieurs n’utiliseront les paris que pour agrémenter l’enjeux d’une partie et qu’ils se fieront uniquement à leur cœur plutôt qu’à la raison, il est important de pousser l’analyse beaucoup plus loin si vous désirez parier sur le hockey de la NHL de façon sérieuse et fréquente… sans quoi cet hobby pourrait rapidement vous coûter cher! Alors comment parier sur la NHL et "battre les odds"? Simplement en tenant compte de tous les facteurs afin d'avoir l'avantage sur ceux qui parient de façon émotive.

Si vous êtes un parieur occasionnel et que vous désirez prendre le moins de temps possible pour effectuer votre pari, prenez simplement le temps de choisir la meilleure cote parmi les meilleurs sites de paris sportifs, amusez-vous bien et respectez votre budget! Intuitivement, peut-être que vos connaissances approfondies sur le hockey de la LNH vous permettront d'en sortir gagnant.

Par contre, si vous êtes un parieur sérieux (ou qui désire le devenir) et que vous désirez placer des paris sur le hockey de la LNH, vous aurez intérêt à tenir compte d’une multitude de facteurs lorsque viendra le temps de placer vos paris : le classement de l’équipe, l’historique entre les deux clubs, le calendrier, le gardien partant, les blessures et suspension, les enjeux, le momenthum, l’endroit où joue l’équipe et les cotes. Il n'y a pas de trucs pour parier sur le hockey. Il faut simplement faire des analyses qui demandent du temps et de la recherche, mais qui permettront d'acquérir un edge par rapport au parieur occasionnel. L'argent du parieur sérieux provient plus souvent qu'autrement de l'argent de ces parieurs émotifs. Donc sachez analyser les différents facteurs afin de tirer avantage de vos paris sur la NHL. 

1-    Le classement des équipes
Il s’agit de l’élément le plus évident : une équipe dominante a plus de chance de gagner qu’une équipe de fond de classement. Ce facteur est si évident que nous ne nous y attarderons pas.

2-    L’historique entre les deux clubs
Certains clubs performent anormalement bien contre des clubs précis. Par exemple, les amateurs du CH se souviendront des parties contre les Bruins de Boston  en 2009-2010 et 2010-2011 : malgré que Boston avait un bien meilleur club, le CH arrivait à remporter plus de parties. Est-ce dû au système de jeu? Ou simplement parce que le CH était parvenu à « entrer dans la tête » des Bruins et à semer le doute? Quoiqu’il en soit, ce facteur doit être tenu pour compte. Rien ne sert de reculer 20 ans en arrière : les joueurs et les entraineurs ne sont évidemment plus les mêmes. Mais prenez tout de même le temps de reculer d’un an ou deux en arrière et de regarder les prestations entre les deux équipes.

3-    Le calendrier
Il s’agit là d’un élément important oublié par plusieurs parieurs. Il n’est jamais facile de jouer plusieurs matchs dans un court laps de temps. Ainsi, une équipe qui en est à son 3e match en 4 soirs risque de ressentir une certaine fatigue. Il faut également tenir compte du voyagement : un repos écourté par un long voyage d’avion risque d’avoir des répercussions sur le résultat du match.

4-    Le gardien partant
Le gardien partant ne jouera pas les 82 matchs de son équipe. En fait, il est très rare de voir des gardiens atteindre le plateau des 70 matchs au cours d’une même saison. La plupart des gardiens #1 verront entre 50 et 65 parties.  C’est donc dire qu’entre 20 et 30 parties, l’équipe devra s’en remettre à son gardien #2. Bien que certaines équipes aient un gardien #2 de qualité, les chances de victoire seront nécessairement plus faibles lorsque le gardien principal sera en congé.

5-    Les blessures
Prenez toujours soin de regarder la liste des blessés. Non seulement une blessure peut priver l’équipe d’un joueur important, mais une blessure peut aussi avoir l’effet de démembrer les trios. Certains joueurs se retrouvent ainsi dans des rôles qui les placent hors de leur zone de confort (par exemple, certains défenseurs devront jouer d’un côté où ils jouent peu souvent; certains joueurs à caractère défensif se retrouveront dans des rôles plus offensifs ou vice-versa, etc.). Se tenir au fait des blessures est un élément important à considérer avant d’effectuer votre pari.

6-    Les enjeux
Une équipe dont le match est sans signification risque de jouer plus mollement contre une équipe qui joue un match sans lendemain. Par exemple, une équipe déjà qualifié pour les séries d’après-saison risque d’être moins impliquée dans le match s’ils font face à une équipe qui doit absolument gagner pour accéder aux séries éliminatoires. Également, certains matchs peuvent avoir une importance particulière pour un club. Par exemple, un club qui désire se racheter suite à une performance décevante; un club qui désire se venger d’une blessure lors d’un affrontement précédent; etc. 

7-    Le momentum.
Il y a de nombreux moments dans la saison où un club accumule défaites après défaites. Peu importe ce que fait l’équipe, rien ne va. Les bonds sont défavorables, les joueurs frappent les poteaux et n’arrivent pas à marquer, les pénalités s’accumulent, les unités spéciales ne fonctionnent pas. Ces séries de défaites (ou à l’inverse, de victoires) viennent à affecter la confiance des joueurs. Il est donc important de jeter un coup d’œil aux performantes récentes de l’équipe. Un bon exemple est les Devils du New Jersey en 2010-2011. Après une séquence où ils avaient une fiche de 9 victoires, 22 défaites et 2 défaites en prolongation, ils ont été en mesure de gagner 29 des 49 parties suivantes (29 victoires, 17 défaites, 3 défaites en prolongation) suite au retour de Jacques Lemaire derrière le banc. Bien que les Devils étaient l’une des pires formations à la fin 2010, ils ont eu l’une des meilleures fiches au début 2011. Il est donc important de tenir compte du momenthum de l’équipe et des performances récentes, et non pas de la fiche entière de l’équipe.

8-    Parties à domicile ou parties à l’extérieur?
Cet élément est bien souvent oublié chez les parieurs occasionnels. Pourtant, la plupart des équipes auront une fiche bien supérieure en jouant à domicile plutôt qu’en jouant à l’étranger. Lors de la saison passée (2010-2011), seulement 7 des 30 équipes ont eu de meilleurs résultats à l’étranger. À la mi-saison cette année, c’était le cas de 6 équipes seulement. Les voyages en avion, le décalage horaire… ce sont des facteurs qui affecteront les performances des joueurs de l’équipe. Assurez-vous donc de tenir compte de ce facteur lorsque vous placer un pari.

9-    Les cotes
Prenez le temps de comparer les cotes. D’un bookmaker à un autre, les cotes peuvent varier beaucoup. Pour la même mise, vous recevrez parfois jusqu’à 20% plus en choisissant un bookmaker plutôt qu’un autre. Assurez-vous toutefois de toujours faire affaire avec un bookmaker de confiance : les meilleures cotes du monde ne servent à rien si vous n’avez aucune chance de revoir votre argent si vous gagnez. C’est pourquoi PokerCollectif a créé une liste des meilleurs sites de paris sportifs.

Et surtout… Amusez-vous bien!

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