Par Gavin Smith
Vous avez souvent entendu parler de moi l'année passée pendant le Word Poker Tour. Pendant mon horaire de 2005-2006, j'ai fait 3 tables finales. J'ai gagné le Mirage event, fini 3e au Bellagio et 4e à Tunique. Si vous m'avez vu jouer à la télé, vous vous êtes sûrement gratté la tête à plusieurs reprises en vous demandant: « Pourquoi est-ce que ce joueur joue de si mauvaises cartes? »
C'est indiscutable que je joue un style non conventionnel. Mais il y a une méthode derrière cette folie apparente.
Je joue un style que l'on nomme habituellement le « small-pot poker. » Avec cette approche, je tente de remporter le plus de petits pots possible en appliquant le maximum de pression sur mes adversaires. Pré-flop, je relance souvent, spécialement quand j'ai la position. Mes relances sont petites, environ 2 à 2 fois et demie le big blind, au lieu des 3 à 4 fois habituelles. Je relance avec une très grande variété de mains, des mains de première qualité aux mains poubelles, telles que 6d-4d, ou 5c-8c.
Habituellement, je rate le flop lorsque je mise avec des mains poubelles. En fait, le deux tiers du temps, je ne ferai même pas une paire. Mais, je me dis que, si quelqu'un call ma relance pré-flop, il va aussi rater le flop 2 fois sur 3. Lorsque nous ratons tous les deux, j'ai un gros avantage: en tant qu'agresseur pré-flop, j'ai le contrôle de la main. La plupart du temps (90% du temps), je mise le flop d'environ les deux tiers du pot. Un bon pourcentage du temps, ce sera suffisant pour prendre le petit pot.
Laissez-moi vous donner un exemple. Imaginez que vous êtes sur le big blind et que vous avez Ks-Qs. Je relance en position tardive de 2 et quart fois le big bling. K-Q assortis est une main plus que décente contre quelqu'un comme moi qui relance constamment. Par contre, ce n'est pas une main avec laquelle vous voulez jouer tous vos jetons, donc vous décidez de caller.
Lorsque vous optez pour le call, vous êtes dans une situation où vous devez absolument frapper le flop. Si le flop ne donne que des mauvaises cartes pour vous, vous pourriez avoir peur que j'aie fait deux paires avec quelque chose comme 4-7. Ou, s'il y a un as sur le flop, vous pourriez être inquiet que j'aie fait une paire avec une vraie main. La plupart du temps, vous devrez abandonner après ma mise au flop.
Si vous frappez le flop, disons quelque chose comme K-Q-4, tant mieux. Avec mon style de jeu, je suis habitué d'être très souvent check-raisé. Mais c'est correct aussi. Je tente toujours de ne pas trop risquer quand je mise, donc dans ce cas, je n'hésiterai pas à me coucher.
Il y a quelques autres avantages à jouer ce style. Comme le fait de ne jamais pouvoir me placer sur une main en particulier. Donc, lorsque je recevrai AA ou KK, ma main sera bien camouflée. Mon adversaire sera prêt à me caller avec une main marginale, par exemple KQ pour ainsi se mettre dans le trouble. Dans ce cas-ci, il pourra peut-être floper top paire quand j'aurai quant à moi une overpaire, ce qui me permettra surement de remporter une bonne partie de son stack.
L'autre avantage est lorsque je détiens des cartes poubelles et que je frappe le flop vraiment solidement. Si je relance avec 5-7 et que je flop une straight, un adversaire avec JJ sera dans l'embarras.
Quelques-uns des meilleurs joueurs de tournois - Daniel Negreanu, Gus Hansen et Phil Hellmuth pour ne nommer que ces noms utilisent cette approche des petits pots. Est-ce que c'est une bonne méthode pour vous? C'est une question à laquelle vous devrez répondre par vous même.
J'avertis tout de même les débutants que ce style de jeu vous obligera à prendre plusieurs décisions difficiles (qu'est-ce que vous faites avec top paire, mauvais kicker sur un flop où la carte la plus haute est un 8 par exemple?). Ce sont des questions auxquelles les joueurs les plus expérimentés auront plus de facilité à répondre ayant une meilleure intuition du jeu.
Vous pourrez expérimenter ce style à votre tour. Inscrivez-vous à un tournoi à faible buy-in et mixez votre style. Si votre tournoi ne va pas comme vous le voulez, vous ne serez sorti que d'un tournoi à faible buy-in.
Vous avez souvent entendu parler de moi l'année passée pendant le Word Poker Tour. Pendant mon horaire de 2005-2006, j'ai fait 3 tables finales. J'ai gagné le Mirage event, fini 3e au Bellagio et 4e à Tunique. Si vous m'avez vu jouer à la télé, vous vous êtes sûrement gratté la tête à plusieurs reprises en vous demandant: « Pourquoi est-ce que ce joueur joue de si mauvaises cartes? »
C'est indiscutable que je joue un style non conventionnel. Mais il y a une méthode derrière cette folie apparente.
Je joue un style que l'on nomme habituellement le « small-pot poker. » Avec cette approche, je tente de remporter le plus de petits pots possible en appliquant le maximum de pression sur mes adversaires. Pré-flop, je relance souvent, spécialement quand j'ai la position. Mes relances sont petites, environ 2 à 2 fois et demie le big blind, au lieu des 3 à 4 fois habituelles. Je relance avec une très grande variété de mains, des mains de première qualité aux mains poubelles, telles que 6d-4d, ou 5c-8c.
Habituellement, je rate le flop lorsque je mise avec des mains poubelles. En fait, le deux tiers du temps, je ne ferai même pas une paire. Mais, je me dis que, si quelqu'un call ma relance pré-flop, il va aussi rater le flop 2 fois sur 3. Lorsque nous ratons tous les deux, j'ai un gros avantage: en tant qu'agresseur pré-flop, j'ai le contrôle de la main. La plupart du temps (90% du temps), je mise le flop d'environ les deux tiers du pot. Un bon pourcentage du temps, ce sera suffisant pour prendre le petit pot.
Laissez-moi vous donner un exemple. Imaginez que vous êtes sur le big blind et que vous avez Ks-Qs. Je relance en position tardive de 2 et quart fois le big bling. K-Q assortis est une main plus que décente contre quelqu'un comme moi qui relance constamment. Par contre, ce n'est pas une main avec laquelle vous voulez jouer tous vos jetons, donc vous décidez de caller.
Lorsque vous optez pour le call, vous êtes dans une situation où vous devez absolument frapper le flop. Si le flop ne donne que des mauvaises cartes pour vous, vous pourriez avoir peur que j'aie fait deux paires avec quelque chose comme 4-7. Ou, s'il y a un as sur le flop, vous pourriez être inquiet que j'aie fait une paire avec une vraie main. La plupart du temps, vous devrez abandonner après ma mise au flop.
Si vous frappez le flop, disons quelque chose comme K-Q-4, tant mieux. Avec mon style de jeu, je suis habitué d'être très souvent check-raisé. Mais c'est correct aussi. Je tente toujours de ne pas trop risquer quand je mise, donc dans ce cas, je n'hésiterai pas à me coucher.
Il y a quelques autres avantages à jouer ce style. Comme le fait de ne jamais pouvoir me placer sur une main en particulier. Donc, lorsque je recevrai AA ou KK, ma main sera bien camouflée. Mon adversaire sera prêt à me caller avec une main marginale, par exemple KQ pour ainsi se mettre dans le trouble. Dans ce cas-ci, il pourra peut-être floper top paire quand j'aurai quant à moi une overpaire, ce qui me permettra surement de remporter une bonne partie de son stack.
L'autre avantage est lorsque je détiens des cartes poubelles et que je frappe le flop vraiment solidement. Si je relance avec 5-7 et que je flop une straight, un adversaire avec JJ sera dans l'embarras.
Quelques-uns des meilleurs joueurs de tournois - Daniel Negreanu, Gus Hansen et Phil Hellmuth pour ne nommer que ces noms utilisent cette approche des petits pots. Est-ce que c'est une bonne méthode pour vous? C'est une question à laquelle vous devrez répondre par vous même.
J'avertis tout de même les débutants que ce style de jeu vous obligera à prendre plusieurs décisions difficiles (qu'est-ce que vous faites avec top paire, mauvais kicker sur un flop où la carte la plus haute est un 8 par exemple?). Ce sont des questions auxquelles les joueurs les plus expérimentés auront plus de facilité à répondre ayant une meilleure intuition du jeu.
Vous pourrez expérimenter ce style à votre tour. Inscrivez-vous à un tournoi à faible buy-in et mixez votre style. Si votre tournoi ne va pas comme vous le voulez, vous ne serez sorti que d'un tournoi à faible buy-in.
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