Aujourd'hui, je suis tombé sur un article du magazine Forbes qui mentionnait que selon un rapport de la firme J.P Morgan, l'investisseur moyen a obtenu un faible rendement de 2.3% annualisé depuis les 20 dernières années. A titre comparatif, la moyenne de l'inflation canadienne de 1993 à 2013 a été de 1.83%, ce qui veut dire que près de 80% des gains se sont fait ''manger'' par l'inflation. Le 20% restant (et même plus) est sans surprise parti en impôts, du moins jusqu'en 2009, année de l'avènement du CÉLI. Même un investissement sans risque comme le bon vieux CGP (Certificat de Placement Garantie) pourrait vous faire perdre moins d'argent que cela.
Selon l'article en question, cette piètre performance serait dû à l'impatience et à l'émotivité des investisseurs, notamment face aux flux médiatiques et aux mouvements de masse. Le tilt étant au poker ce que la panique est à la bourse, ceux-ci ont fait l'erreur de prendre des décisions à court terme pour leur plan à long terme. Et à l'instar du bankroll management, un plan d'investissement est plus difficile à respecter en réalité qu'en apparence. Malheureusement, ou heureusement pour les vertueux, ceux-ci seront déçus d'apprendre qu'ils auraient pu obtenir de bien meilleurs rendements et ne faisant rien!
Effectivement, pour la même période de deux décennies, les REITs (Real Estate Investment Trust) ou FPI (Fond de Placement Immobilier) en français, on progressé de 11.2%, l'or de 8.4%, le S&P 500 de 8.2% et le prix du pétrole de 8.1%. Même les obligations, qui ne comptaient pratiquement aucun risque, ont offert un rendement de 6.3%. Alors que l'investisseur moyen a maladroitement transformé 10 000$ en 15 760$, le schtroumpf passif, qui à mis toute ces billes dans un fond indicielle suivant le S&P 500, a quant à lui récolté 48 365$, soit plus du triple! Pas mal pour un investissement qui ne requiert aucun temps ni talent!
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